Die Philosophie des Neuplatonismus zwischen Porphyrios, Jamblich und Syrian ist uns nur sehr lückenhaft bekannt. Schließen können wir diese Lücke nur mit Hilfe von Autoren wie des römischen Rhetors Marius Victorinus, der sich nach seiner Konversion zum Christentum daranmachte, mit Hilfe der von ihm vorher in Rom gelehrten Philosophie die christliche Trinitätslehre zu verteidigen. Wir wir seit den bahnbrechenden Arbeiten von P. Hadot über Marius Victorinus wissen, hat sich Victorinus dabei einer Form des Neuplatonismus bedient, (...) die nachplotinisch ist. Aber während P. Hadot diese Lehre als die des Plotinschülers Porphyrios nachzuweisen versucht, kommt die vorliegende Studie zu dem Ergebnis, dass sie nach Porphyrios und wahrscheinlich auch nach Jamblich anzusetzen ist. Da die Studie zudem versucht, die Gedankengänge der Marius Victorinus detailliert nachzuvollziehen, stellt sie nicht nur einen wichtigen Beirag zur Geschichte des antiken Platonismus, sondern auch zur Auseinandersetzung der alten Kirche mit diesem dar. (shrink)

Résumé Cet article vise à réexaminer le « scepticisme » de Marius Victorinus, tel que l’avait défini Pierre Hadot, en s’appuyant principalement sur le Commentaire sur le De inventione. On constate que Marius Victorinus y infléchit le propos de l’Arpinate ; dans cet ouvrage antérieur à sa conversion, la condamnation sans appel de l’opinion, liée au monde des hommes, englobe le dogme chrétien ; Victorinus intègre certains motifs sceptiques à un propos globalement influencé par le (...) néoplatonisme porphyrien. Dans un second temps, une comparaison est menée avec la réfutation du scepticisme par Augustin dans le Contra Academicos, écrit en 386. Même si l’on ne peut en tirer de conclusions fermes sur une influence de Victorinus, la comparaison entre ces deux œuvres sur les questions liées aux thèmes de la connaissance, sur les notions de probable, de vrai et de vraisemblable montrent des choix opposés, témoignant d’une réception différente des concepts cicéroniens en la matière. (shrink)

Résumé Cet article a pour but de montrer comment le penseur du IV e siècle Marius Victorinus a utilisé une thèse de la logique aristotélicienne dans son œuvre théologique, plus précisément dans sa démonstration de l’incorrection du concept d’ homoioousion (« de substance semblable ») et dans sa défense de la justesse du concept d’ homoousion (« de substance identique ») pour parler des personnes de la divine Trinité. Marius Victorinus argumente sur la base de la (...) définition que donne Aristote du propre de la qualité, selon laquelle il ne peut y avoir de ressemblance en matière de substance sous peine d’une confusion catégoriale, car la ressemblance appartient exclusivement à la catégorie de la qualité. Un concept postulant une similarité de substance est donc logiquement incorrect. Cette critique a le mérite de mettre en lumière la difficulté, au moins exégétique, à se réclamer des Catégories d’Aristote pour développer une théorie des universaux basée sur la ressemblance et non l’identité. (shrink)

Résumé L’un des canaux par lesquels la philosophie néoplatonicienne s’est trouvée assimilée à la théologie chrétienne (et plus particulièrement la théologie trinitaire) est la lecture que le rhéteur Marius Victorinus a pu faire de l’œuvre de Plotin, fondateur du néoplatonisme. L’ontologie plotinienne exerce en effet une triple influence sur la théologie de Marius Victorinus. En premier lieu, l’articulation plotinienne entre l’ ousia et le mouvement intelligibles (qui apparaît dans le traité 43) fournit l’un des modèles possibles (...) du rapport entre le Père et le Fils. Ensuite, la transcendance de l’Un se trouve intégrée par Victorinus au sein de la Trinité, et permet de penser l’ existentia du Père, pure de toute détermination. Enfin, le mouvement d’autoconstitution de l’Intellect plotinien, qui est la source immanente de ses propres actes, se trouve repris pour saisir la manière dont le Fils déploie et manifeste l’essence du Père. (shrink)

Review on Vaclav Nemec, Marius Victorinus: The Consubstantiality of The Trinity OIKOYMENH, Prague, 2006.

Résumé On sait comment le choix du terme latin substantia est inséparable d’une interprétation de l’ ousia aristotélicienne comme d’un sujet (stable) recevant des propriétés ou accidents. Cette interprétation de l’étant n’a toutefois pas été exclusive chez les premiers auteurs latins qui se sont approprié la doctrine aristotélicienne des catégories. Marius Victorinus et Boèce se sont en effet attachés, l’un comme l’autre, mais selon des approches distinctes, à un autre sens de l’être : dans cette optique, ce qui (...) est demande à être envisagé, non pas en termes de sujet (subiectum), mais en termes d’acte ( actus, mais aussi opus/operatio ). L’article examine la manière dont cette attention portée à l’acte transmet sans doute, mais en même temps modifie la thématique aristotélicienne de l’ ousia hôs energeia. (shrink)

Résumé Si la manifestation a donné à l’ exsistentia ses lettres de noblesse, l’on découvre une irréductibilité de l’existence eu égard à sa manifestation, une réserve de ce qui est par rapport à ce qu’il laisse apparaître de lui-même. Parce qu’il a relayé le platonisme en son élaboration plotinienne, le johannisme a mis l’accent sur une extase de l’être hors de lui-même, condition même de l’émergence du vocabulaire de l’ex-sistence ; mais parce qu’il a poursuivi son chemin au-delà du plotinisme, (...) Marius Victorinus a reconnu une indépendance de l’existence à l’égard de son apparaître extatique. Cette indépendance de l’existence (l’existence paternelle) à l’égard de ce qu’il laisse transparaître tient au fait que cette extase est commandée par la volonté. Avec le Logos, la « puissance » de Dieu, par elle-même inconnaissable, prend l’apparence d’une « sagesse ». Le johannisme platonicien de Marius Victorinus occupe en ce sens une place centrale entre l’« expressionnisme » origénien et l’« idéalisme » augustinien. (shrink)

Résumé L’image sert à la fois de preuve et d’ argument en faveur de l’unité substantielle entre Dieu, dont Victorinus affirme qu’il n’est pas substance, et le Fils qui a substance, forme et subsistance propres. L’image est ainsi une preuve d’existence pour ce qui ne peut pas être connu autrement. Victorinus y fait appel dans l’analyse de l’engendrement et dans la structure des relations trinitaires, en s’appuyant sur la visibilité des existants. La référence princeps pour l’image comme preuve (...) d’existence se trouve dans un passage du Timée. Mais l’image entre dans la démonstration de la consubstantialité aussi comme un argument qui associe l’acte et la substance, l’existant et l’essence, l’être et la species, sur le modèle dialectique de la puissance et de l’acte. Une application similaire se retrouve chez Plotin qui fait de l’image l’enveloppe de visibilité ou de luminosité des choses, comme une sorte de présence hypostatique participante au principe substantiel des choses. Ces deux fonctions de l’image vont ensemble et ne peuvent pas être séparées, bien qu’elles relèvent en réalité de deux genres d’image ( eikôn-imago et eidos-species ) aussi distincts que leurs fonctions sont différentes sur le plan ontologique et métaphysique. (shrink)

This article expands our knowledge of the historical-philosophical process by which the dominant metaphysical account of the Christian God became ascendant. It demonstrates that Marius Victorinus proposed a peculiar model of ‘consubstantiality’ that utilised a notion of ‘existence’ indebted to the Aristotelian concept of ‘prime matter’. Victorinus employed this to argue that God is a unity composed of Father and Son. The article critically evaluates this model. It then argues that Augustine noticed one of the model's philosophical (...) liabilities but did not publicly name Victorinus when he rejected it in De Trinitate, thereby exemplifying the practice of private ‘rebuke’ (ἐλέγχɛιν). (shrink)

Craig Callender, Jonathan Cohen and Markus Schrenk have recently argued for an amended version of the best system account of laws – the better best system account (BBSA). This account of lawhood is supposed to account for laws in the special sciences, among other desiderata. Unlike David Lewis's original best system account of laws, the BBSA does not rely on a privileged class of natural predicates, in terms of which the best system is formulated. According to the BBSA, a contingently (...) true generalization is a law of a special science S iff the generalization is an axiom (or a theorem) of the best system relative to the set of predicates used by special science S. We argue that the BBSA is, at best, an incomplete theory of special science laws, as it does not account for typical features of special science laws, such as attached ceteris paribus conditions and the idealized character of law statements in these disciplines. (shrink)

ABSTRACTThis article offers a re-contextualization of the Positivism Dispute between the Frankfurt School and advocates of empirical sociology in the German sociological profession between 1954 and 1970. Investigating the reasons why the German Sociological Association convened in Tübingen in October 1961, it assigns a more peripheral role to Karl Popper and this now famous seminar. Focusing instead on the debate among German sociologists from the mid-1950s which prompted the convention of the seminar and the invitation for Popper to speak, the (...) article maintains that philosophy of history was the central concern of the Positivism Dispute. In this debate, members of the Frankfurt School emphasized contingency in history and society, while sociologists such as René König, Helmut Schelsky, Ralf Dahrendorf, and Arnold Gehlen advocated sociology as the empirical study of ‘given’ social facts. By doing so the article questions the narrative of the Positivism Dispute advanced by Karl Popper and some of his followers, as well as interpretations which have focused on debates during the aftermath of the Tübingen seminar in the 1960s. (shrink)

In climate science, observational gridded climate datasets that are based on in situ measurements serve as evidence for scientific claims and they are used to both calibrate and evaluate models. However, datasets only represent selected aspects of the real world, so when they are used for a specific purpose they can be a source of uncertainty. Here, we present a framework for understanding this uncertainty of observational datasets which distinguishes three general sources of uncertainty: (1) uncertainty that arises during the (...) generation of the dataset; (2) uncertainty due to biased samples; and (3) uncertainty that arises due to the choice of abstract properties, such as resolution and metric. Based on this framework, we identify four different types of dataset ensembles — parametric, structural, resampling, and property ensembles—as tools to understand and assess uncertainties arising from the use of datasets for a specific purpose. We advocate for a more systematic generation of dataset ensembles by using these sorts of tools. Finally, we discuss the use of dataset ensembles in climate model evaluation. We argue that a more systematic understanding and assessment of dataset uncertainty is needed to allow for a more reliable uncertainty assessment in the context of model evaluation. The more systematic use of such a framework would be beneficial for both scientific reasoning and scientific policy advice based on climate datasets. (shrink)

Stone Age. They held father and mother together to meet the needs of that long human infancy which more than any other single thing has been the binding ...

A naturalistic scheme of primitive conceptual representations is proposed using the statistical measure of mutual information. It is argued that a concept represents, not the class of objects that caused its tokening, but the class of objects that is most likely to have caused it (had it been tokened), as specified by the statistical measure of mutual information. This solves the problem of misrepresentation which plagues causal accounts, by taking the representation relation to be determined via ordinal relationships between conditional (...) probabilities. The scheme can deal with statistical biases and does not rely on arbitrary criteria. Implications for the theory of meaning and semantic content are addressed. (shrink)